Edito
Voilà ! A l’instar de Découverte musicale qui se trouve dans notre magazine Découverte, nous avons de nouveau fait un pas de plus en y installant Croisimag. Du reste, vous retrouverez un certain nombre de nos articles dans les pages de nos éditions imprimées. J’ai toujours adoré les grands voyages et les paquebots ont presque toujours été mon mode de transport de prédilection. Voilà aussi pourquoi, il y a plus d’un quart de siècle, j’ai fondé Croisimer International Sàrl. Bien sûr, même après ma 238e croisière, l’immensité de l’Océan m’impressionne encore et toujours. Avec toutes ses vagues, il me semble que l’Océan bouge… serait-il donc vivant ? En tout cas, lorsque je suis sur le balcon de notre cabine ou à bord, ailleurs au bastingage, pour une fois, je ne fais rien ! C’est-à-dire que je ne fais rien, à part vider mon esprit pour l’emplir de magie. Grâce à Jules Verne, j’ai considéré la mer comme une présence amie et riante. Je me souviendrais à jamais mon émotion lorsque je vis le Royal Clipper pour la première fois à Cannes. Il me vint à l’esprit les vers d’Emile Verhaeren, le grand poète lyrique belge que j’avais mémorisé à peine adulte. Il donnait une voix au vent, à la mer, aux arbres et aux forces de la nature.
Ce n’est que bien plus tard que je l’ai visité, puis embarqué pour plusieurs croisières pour mon plus grand bonheur.
Rares sont les romans de Jules Verne qui ne comportent pas une scène maritime. Dans sa volonté de faire parcourir tous les points du globe à ses héros, l’auteur leur fait traverser des mers connues comme la Méditerranée ou la Mer Noire, de vastes étendues océaniques ou des mers encore rarement totalement explorées comme celles des régions polaires.
Ma nièce Sonia, qui non seulement est à la tête de la rédaction de notre magazine Découverte magazine (www. decouverte-mag.com) mais collabore également avec enthousiasme à
possède absolument tous les romans de Jules Verne et lorsque je lui fais une petite visite, croyez-bien que je me replonge avec délices dans quelques pages exceptionnelles.
Mer fascinante
Dans l’œuvre de Jules Verne, la mer est fascinante par la diversité et la beauté de ses paysages. Nombreux sont les exemples qui pourraient venir illustrer ce propos : description des immenses étendues de l’Océan Pacifique (Les Enfants du capitaine Grant, L’Île à hélice), couchers de soleil sur l’Atlantique de la côte écossaise (Le Rayon vert), mers arctiques qui se solidifient lentement sous l’effet du froid (Voyages et aventures du capitaine Hatteras), mer enfermée dans les fjords norvégiens (Un Billet de loterie), océans vus du ciel grâce à l’Albatros de Robur (Robur-le-Conquérant), mer souterraine découverte par Lidenbrock (Voyage au centre de la Terre), mer artificielle créée en plein désert par des ingénieurs (L’Invasion de la mer). Toutes ces mers sont peuplées d’une faune et d’une flore dont la variété des espèces est toujours soulignée par l’écrivain.
Explorez la toute première édition de Croisimag en Flipbook !
Abonné(e)s, profitez de vos réductions exclusives