Les plantes du printemps : le pissenlit 

Pissenlit en macro

 
L’avez-vous remarqué ? Nous sommes encore officiellement en hiver, mais – en raison du réchauffement climatique –, la végétation est très en avance et les premiers pissenlits montrent déjà le bout de leur nez ! 

Sonia Martin nous révèle que cette plante est un fabuleux cadeau de la nature. Toutes les parties ont leur utilité, que ce soit pour la santé ou en cuisine ! La rédaction  

Si la nature nous offre cette merveille à la fin de l’hiver, ce n’est pas un hasard…  

Après les repas plus riches de la saison froide et souvent moins d’activité physique, c’est le moment idéal pour décrasser et relancer la machine, chez nous les humains, comme chez nos animaux.  

Si, pour les apprêter en salade, on cueille les jeunes feuilles, les feuilles adultes sont plus riches en substances actives bénéfiques pour le foie et la vésicule biliaire, d’où leur amertume.  

Faites votre cueillette dans des lieux non pollués, loin des routes et champs cultivés non bio.  

Les feuilles et les fleurs se cueillent au printemps et les racines se récoltent de préférence en automne. 

Jeune enfant qui souffle sur un pissenlit

Propriétés (feuilles et racines) 

• stimulent la sécrétion et l’excrétion de la bile 

• action diurétique sans perte de potassium. 

• stimulent l’appétit 

• bénéfiques pour la flore intestinale grâce à l’inuline  

Pissenlit avec ses racines sur une planche de cuisine

Indications 

• drainage hépatique et rénal doux 

• œdèmes par rétention 

• prévention des calculs biliaires 

• dermatite allergique  

• troubles digestifs légers 

Sous quelle forme ? 

Racines 

Il faut les faire sécher, puis les broyer (moulin à café). On pourra ainsi les utiliser sous forme de poudre, ce qui est plus facile si nous utilisons cette plante pour nos animaux. Mais on peut aussi en faire des décoctions, c’est-à-dire (les faire bouillir à petit feu durant 10-15 minutes, puis filtrer). 

Durant la guerre, les personnes les utilisaient comme succédané de café. 

Feuilles 

On peut les utiliser fraîches telles quelles, finement hachées ou encore séchées à 40 degrés (dessicateur ou four à chaleur tournante), puis conservées dans un sachet de papier Kraft, à l’abri de la lumière. 

Fleurs 

On en fait du “miel de pissenlit”, c’est la fameuse cramaillotte. 

Boutons floraux 

On les trouve au centre de la plante et on les confit dans du vinaigre blanc, comme pour les câpres.  

Dans le commerce, on trouve le pissenlit sous forme d’EPS (extrait de plante standardisé), d’extrait de plante fraîche, de tisane, d’huile (pour usage externe). 

Contre-indications 

• allergie au latex ou aux astéracées.  

• ulcère ou brûlures gastriques  

• inflammation des voies biliaires 

• par précaution: grossesse et allaitement 

• en cas de prise de médicaments diurétiques  

• maladie grave du foie 

• insuffisance rénale ou cardiaque 

Attention aux confusions 

Une fleur de pissenlit avec lueur du crépuscule

Les feuilles sont dépourvues de poils, elles évoquent des dents (d’où leur autre nom de dent-de-lion) et, comme la tige des fleurs, libèrent un lait blanc, le latex.  

On peut confondre le pissenlit avec plusieurs autres plantes: 

la laitue vireuse, le laiteron, la fausse vipérine, la porcelle… 


Sonia Martin, naturopathe animalière, conférencière.

Fondatrice et CEO de  l’Ecole Suisse de Naturopathie pour Animaux (ESNA).  

Prochain cursus : septembre 2024  www.esna-formation.com  

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