Il y a longtemps que les humains portent des masques. De tout genre, ici et ailleurs. William Buller Fagg, un anthropologue du siècle dernier, grand connaisseur des masques africains, disait : « Tous les objets auxquels le nom de « masque » doit être attribué peuvent se définir en deux mots : ils masquent. Cela signifie qu’ils cachent ou suppriment l’identité ». Les masques que nous avons portés pendant la pandémie ont eu le même effet. Sauf qu’ici, en Afrique, le masque que porte le professeur de médecine André Mermoud n’a vraiment pas la même fonction. Sans masque, le voici, tel que je le connais.
Swiss Visio que dirige le professeur de médecine André Mermoud est classé comme étant l’un des plus grands centres du glaucome d’Europe et réunit les plus grands spécialistes de cette discipline. De plus, grâce à son centre de recherche innovant, Swiss Visio bénéficie des dernières avancées dans le diagnostic et le traitement du glaucome.
Le professeur André Mermoud est sans conteste l’un des meilleurs spécialistes au monde en matière de glaucome.
Titulaire d’un FMH en ophtalmologie et ophtalmochirurgie, il pratique à la Clinique Swiss visio de Montchoisi.
La maladie silencieuse…
… et surtout pernicieuse. Le glaucome est la première cause de cécité irréversible dans les pays développés. Ce n’est de loin pas mieux dans les pays en voie de développement. En effet, selon un rapport de l’OMS publié en 2019, un milliard de personnes ont des problèmes oculaires pourtant évitables, beaucoup liés aux modes de vie (OMS). Le glaucome se caractérise par une pression de l’œil trop élevée qui endommage les cellules du nerf optique.S’il n’est pas détecté à temps, le glaucome entraîne une réduction du champ de vision et progressivement la perte de la vue.
Les symptômes arrivant très tard dans la maladie, le dépistage est primordial et un bilan tous les deux ans dès 50 ans est conseillé, afin de repérer les premiers signes ou les facteurs de risque.
L’ouverture au monde
Découverte magazine qui ouvre les yeux et l’esprit se devait, chère amie lectrice, cher ami lecteur, de vous faire découvrir une autre facette de l’esprit et du cœur du professeur Mermoud.
Intituler le professeur André Mermoud de médecin humaniste serait à coup sûr réducteur. Ou alors un doux euphémisme. Je le connais curieux, mais non pas indiscret, car il est au fond l’incarnation de la discrétion et de la modestie. Mais il a de l’intérêt à tout et beaucoup de goût. Lors de nos entretiens qui ont vu naître une profonde amitié, il me confiait qu’il avait voulu que l’hôpital de Mori soit beau, et pas seulement fonctionnel. Voilà pourquoi il en a esquissé les traits principaux. Même l’adjectif « bon », lui sied à merveille. Il est non seulement brave et gentil, mais charitable et généreux.
Ce sont ces attributs-là qui lui ont permis de créer de toute pièce une fondation.
André Mermoud et son confrère ont institué la Fondation « Vision For All » en 2001 en vue de créer une structure légale permettant de soutenir de façon efficace et pérenne différents projets.
Les buts de la Fondation « Vision For All »
Parmi les buts, mentionnons notamment :
- Prévenir, diagnostiquer et traiter des pathologies rencontrées dans les pays en voie de développement.
- Créer et aider, dans la durée, des Centres ophtalmologiques et organiser des missions.
Eluru est une ville indienne située dans le district de West Godavari dans l’État de l’Andhra Pradesh qui compte près de 300’000 âmes.
Le soutien des structures ophtalmologique existantes par l’envoi d’un matériel performant est important. Là encore, la Fondation Vision For All est tributaire de dons de particuliers, des collectivités, etc.
La formation
Lorsque, par compassion avec les malades des pays en voie de développement, le professeur Mermoud a institué sa fondation, il s’est beaucoup interrogé quant aux buts de la fondation. En 2001, l’adage « Il vaut mieux apprendre à pêcher que donner du poisson » – dont la formulation semble connaître plusieurs paternités –, était-elle encore applicable telle quelle ? Après tout, l’être à qui on apporte du poisson ou à qui l’on prodigue l’apprentissage de la pêche n’est pas mentionné dans cet adage. Est-on certain qu’il veuille apprendre à pêcher ? Quelle devra être la relation entre l’acteur et le bénéficiaire de ces largesses ? André Mermoud espérait que dans ce début du nouveau siècle l’Africain ou l’Asiatique voulant s’activer pour aider sa population autochtone puisse dire « Ne me donne pas de poisson, apprends-moi plutôt à pêcher ». C’est lui qui formule ce qu’il demande. Ce n’était pas un pari gagné d’avance. Mais André Mermoud avec une foi en soi inébranlable et une grande ténacité savait que c’était seulement ainsi que la relation d’apprentissage qui accompagne le développement pouvait être fructueux. Vingt ans ou presque plus tard, André Mermoud est fier du chemin parcouru par la Fondation Vision For All. Depuis longtemps,former le personnel médical et paramédical sur place ou par des stages en Suisse est entré dans les mœurs de tous les participants.
Fidélité au serment d’Hippocrate revu par l’Ordre des médecins en 2012
André Mermoud applique en son âme et conscience le deuxième précepte du serment d’Hippocrate : « Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments,physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Cet enfant africain est atteint d’une maladie assez rare : le glaucome touchant les nourrissons et les jeunes enfants. Cette maladie peut être héréditaire. De fait, elle est due à un développement incomplet, voire à une déficience du système de drainage de l’humeur aqueuse, et cela avant la naissance. L’évacuation de l’humeur aqueuse rendue impossible, elle augmente alors la pression à l’intérieur de l’œil. Du coup, elle engendre des symptômes aptes à causer des lésions au nerf optique. Le glaucome peut être diagnostiqué à la naissance. Le plus souvent, on le constatera lors de la première année de l’enfant. S’il se manifeste avant l’âge de 3 ans, on aura affaire à un glaucome congénital. Lorsqu’il survient après cet âge, c’et un glaucome infantile.
Cette affection oculaire reste tellement asymptomatique qu’elle n’est hélas souvent constatée que tardivement. En effet, la perte de vision centrale ne survient qu’à un stade avancé. La lésion du nerf optique et la perte de vision que cela cause sont malheureusement totalement irréversibles. D’ailleurs, seul un ophtalmologue est en mesure de procéder à des examens approfondis. Ces examens sont indispensables pour exclure ou confirmer un glaucome. Seul l’ophtalmologue saura évaluer correctement les facteurs de risque après un examen de dépistage. Si le glaucome est dépisté à un stade précoce, il pourra être traité et stabilisé efficacement pendant des décennies et ainsi une cécité peut être évitée.
Mais il n’y a pas qu’en Afrique où le professeur Mermoud opère. En Inde aussi, les glaucomes congénitaux ne sont pas rares.
En Inde aussi, il y reste beaucoup à faire. Heureusement le professeur Mermoud reste toujours très actifs où que ce soit, en Inde comme en Afrique. Quoi qu’il en soit, ce fabuleux travail prodigué au sein de la fondation par des spécialistes mondialement connus comme lui, ne peut être poursuivi que grâce à des dons.
Soyez, vous aussi, donateur, donatrice à la Fondation Vision For All. 20 projets ont été réalisés grâce aux dons. https://www.visionforall.ch/fr-4-13-faire-un-don.html
D’autres projets sont à l’étude. Ne laissez pas tomber la Fondation Vision For All. Elle a besoin de votre soutien. Le professeur Mermoud vous remercie d’ores et déjà du fond de son cœur !
À suivre
Pour en savoir plus : Fondation Vision for All Chemin de Champvent 24 CH 1008 Jouxtens-Mézery
Tél : 079/773 74 04 Mail : contact@visionforall.ch Internet : www.visionforall.ch