Ces derniers mois, Philippe Margout Menneret, notre spécialiste en la matière, a consacré moultes articles et un dossier à ce sujet crucial pour notre santé.
Cette matière a aussi captivé des dizaines de milliers de nos lecteurs. Yves Rebaud, notre journaliste scientifique, s’entretient avec cet éminent spécialiste et fait le point. La rédaction
YR : Vous nous avez permis de mieux appréhender les différents types de pollution électromagnétiques qui nous entourent. Vous nous avez prouvé que le sujet est vaste et que l’hygiène électromagnétique d’antan ne suffit plus. Mais comment approfondir nos investigations à ce sujet et que faut-il sempiternellement rappeler à nos lecteurs ?
PM : Assurément que les ondes électromagnétiques sont des ondes invisibles. En effet, elles ne sont pas perceptibles par l’œil humain. Elles se propagent dans l’espace à la vitesse de la lumière et peuvent avoir des longueurs d’onde et des fréquences très variées. Les ondes électromagnétiques sont partout dans l’univers. Sont-elles essentielles à nos vies ? Souvent oui, car notre civilisation qui ne saurait se passer de télévision, de radar, de radio, de GPS doit nécessairement les subir…
YR : Pourrait-on utiliser des phénomènes naturels comme la gravité, les champs électromagnétiques ou la condensation et disposer d’une énergie libre ?
PM : L’énergie libre est une théorie désignant une forme d’énergie qui serait gratuite, illimitée et surtout facile à produire. Seulement voilà, aujourd’hui, toutes nos méthodes de production d’énergie sont complexes : elles reposent sur des technologies hautement dépendantes des ressources (panneaux solaires, éoliennes, énergies marines, énergie nucléaire, etc.) et sollicitent des infrastructures importantes. Comment en produire d’une autre manière ? Franchement, je ne le sais pas. Peut-être que la physique quantique de demain saura le faire. Certaines personnes s’y penchent et aboutissent parfois à un modèle qui ne sert qu’à leur propre habitation. Modéliser, commercialiser et donc entreprendre est un autre défi. Mais il est clair aussi que nous ne savons pas tout sur les champs magnétiques.
YR : Il est clair que les ondes invisibles font partie de notre environnement quotidien et ont de nombreuses applications pratiques. Chaque jour nous engendrons de plus en plus de données à mesure que l’humanité s’enfonce dans le monde numérique que nous contribuons grandement à peupler. Parlez-nous des objets connectés.
PM : Eh oui, de nouvelles sources de pollution électromagnétiques s’invitent à ces objets dits connectés. Ceux qui critiquent nos avertissements oublient que nous devons faire face sans pouvoir faire autrement, à l’arrivée de centaines de milliers d’objets connectés, jusque pour les bébés, qui sont inversement proportionnellement plus sensibles que nous autres adultes, et dont les crânes, tellement plus minces, permettent alors plus d’impacts biologiques, et notamment au niveau du cerveau.
YR : J’imagine que la liste des objets connectés est infinie, mais donnez-nous quelques exemples.
PM : Je vous exposerai prochainement tout ce que je sais de nocif sur le LINKY qui est une technologie propageuse de champs magnétiques. Mais disons d’abord que les objets connectés échangent des informations avec leur environnement et évidemment la plupart du temps absolument sans fil. Sans fil signifie alors en émettant et en recevant des ondes électromagnétiques. Détecteurs de pollutions, compteurs communicants, puces RFID.
YR : Les gens ne se rendent pas compte de l’importance des puces RFID dans nos vies quotidiennes. Que pouvez-vous nous en apprendre davantage ?
PM. Une puce RFID est un dispositif électronique qui permet de stocker et de transmettre des données à distance en utilisant des ondes radio. Le terme RFID signifie Radio Frequency Identification, c’est-à-dire identification par radiofréquence. Une puce RFID est composée d’une antenne, d’une puce en silicium et d’un boîtier. Elle peut être collée ou intégrée dans des objets, des animaux ou des personnes, et être lue par un lecteur RFID qui envoie un signal électromagnétique.
YR : Nous y voilà !!!
PM : Oui, mais attendez. Il existe deux types de puces RFID : les puces actives et les puces passives. Les puces actives sont équipées d’une source d’énergie, comme une pile ou une batterie, qui leur permet d’émettre des informations à une plus grande distance. Les puces passives, elles, n’ont pas de source d’énergie et utilisent l’énergie du signal du lecteur pour fonctionner. Les puces RFID peuvent avoir différentes capacités de mémoire et de réécriture. Certaines puces ne peuvent être lues qu’une seule fois, d’autres peuvent être modifiées plusieurs fois. Les données stockées sur une puce RFID peuvent être un numéro d’identification, un numéro de série, des informations sur le produit, la date de fabrication, la date de péremption, etc.
YR : Autrement dit, les puces RFID sont utilisées dans de très nombreux domaines, tels que la logistique, la sécurité, l’industrie, l’agroalimentaire, le médical, le loisir ou le transhumanisme.
PM : Parfaitement, elles permettent d’identifier, de localiser, de tracer ou de suivre des objets, des animaux ou des personnes. Par exemple, les puces RFID peuvent servir à :
- Authentifier des médicaments.
- Prévenir le vol ou la contrefaçon.
- Gérer le personnel, les stocks ou les flux de production.
- Contrôler l’accès à des locaux, des transports ou des services.
- Pister les bagages, les colis ou les conteneurs.
- Payer les péages, les carburants ou les tickets.
- Ouvrir la porte de voiture à distance ou préchauffer à distance votre logement.
YR : Les puces RFID présentent des avantages évidents. Rapidité et miniaturisation notamment. Mais elles soulèvent aussi des inconvénients comme interférence électromagnétique. Et là que pouvons-nous faire pour nous en protéger ?
PM : Je me souviens par exemple, avoir eu une demande d’une grosse agglomération, qui venait d’équiper l’ensemble de ses bibliothèques/médiathèques, de puces et lecteurs de puces au comptoir. Cette agglomération s’inquiétait du fait d’une levée de bouclier par un syndicat sur ce sujet… et il fallait trouver une solution. L’audit ne montrait que des signaux électromagnétiques, au niveau du comptoir et dans sa proximité. L’utilisation d’une housse anti-ondes ne suffisait pas à effacer l’impact sur la personne responsable sur le site, que ce soient au niveau cardiaque et/ou cérébral. En revanche, on pouvait observer un effacement partiel des signaux électromagnétiques émis. Voilà tout le paradoxe, de solutions du passé, qui ne permettent pas de régler en totalité les problèmes. La solution a été trouvée avec l’apport de la physique quantique et de la biophysique. Des solutions matérielles existent et révolutionnent déjà ce champ d’investigation. Mais je le répète, car je l’ai déjà écrit, le préalable est un diagnostic sérieux de l’environnement de chacun. Et un diagnostic de chacun – diagnostic non invasif du fonctionnement cérébral et cardiaque –dans son environnement. Aucune solution matérielle de type quantique ne peut se décliner simplement, chacun étant simplement différent et unique. Nous reviendrons prochainement à ces solutions et aux technologies utilisées à cet effet.
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