Le trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est un trouble du développement touchant le plus souvent les enfants. Les symptômes du TDAH sont multiples. Il en va de même du Haut Potentiel Intellectuel (HPI). Défis à relever ou richesse pour l’existence ? En tout cas, ni le TDAH ni les HPI ne constituent une maladie, ni même une faute et cela il convient clairement de le mettre en évidence. Certes, la prévention de ce trouble est essentiellement axée sur les enfants. Le TDAH peut persister à l’âge adulte ou n’être diagnostiqué qu’à ce moment-là. Et le HPI a-t-il des effets conjoints avec le TDAH ? Ressemblance et différence ? Et si c’est une différence, quelles sont ses forces ? Ou ses faiblesses ? Et, surtout, y a-t-il un remède nouveau pour les enfants souffrant de TDAH ? Nous avons demandé à notre journaliste scientifique de faire le point. La rédaction
Avoir du mal à rester calme, chahuter, ne pas bien savoir s’organiser. Être une créature distraite, impulsive voire hyperactive. Avoir du mal à finir ce que l’on a commencé. Oublier, perdre, s’ennuyer. Trop parler, trop bouger, trop s’énerver ou énerver autrui. Voilà en trois lignes à peu près ce qui distingue le TDAH, un trouble qui touche le cerveau.
Comment s’explique le TDAH ?
A l’instar de la dopamine, qui régule l’attention et la motivation, le TDAH s’explique par un déséquilibre de certains neurotransmetteurs. Selon les derniers acquis scientifiques, le TDAH est donc un problème génétique, mais pas seulement. Il s’agit également et clairement d’un trouble multifactoriel dépendant de l’interaction entre les gènes et l’environnement. Les facteurs environnementaux peuvent-ils aussi influencer le développement du TDAH ? Oui, incontestablement selon mes recherches, mais alors dans quelle mesure ? L’exposition à la nicotine, à l’alcool ou au stress pendant la grossesse de la mère joue-t-elle un rôle ? Certainement ! La prématurité, le manque d’oxygène à la naissance de l’enfant ou un traumatisme crânien ou encore une infection peuvent aussi augmenter le risque de TDAH chez l’enfant. Mais, comme toujours, les conséquences différentes d’un individu à l’autre nécessitent évidemment un diagnostic et un traitement adaptés. Si le corps médical pose le diagnostic à temps, tout en impliquant et en responsabilisant les enfants concernés, il sera alors possible de leur fournir rapidement des stratégies pour les aider à gérer leur TDAH. Je pense qu’il convient également de mettre en lumière que les personnes atteintes de TDAH sont créatives, curieuses, généreuses. Elles ont du potentiel, de l’énergie, de la passion et ça, ce n’est pas rien…
HPI et TDAH… atout ou défi à relever ?
Le Haut Potentiel Intellectuel (HPI) et le TDAH sont deux profils présentant tant des similitudes, que des différences. Les personnes à HPI ont un quotient intellectuel (QI) supérieur ou égal à 130, ce qui leur confère des capacités cognitives, créatives et émotionnelles exceptionnelles, mais pas seulement.
En effet, apparaissent aussi des difficultés à s’adapter au système scolaire, social et professionnel. Les personnes souffrant de TDAH ont des troubles de l’attention, de l’impulsivité et de l’hyperactivité, qui entravent leur concentration, leur organisation et leur régulation émotionnelle, mais qui peuvent aussi être associés à une intelligence, une créativité et une sensibilité particulières. Or, il est tout à fait possible qu’une personne présente à la fois un HPI et un TDAH, ce qui peut être un atout, mais aussi un défi. Ces personnes peuvent bénéficier d’une pensée rapide, originale et divergente, mais aussi souffrir d’un sentiment de décalage, d’ennui, d’isolement, de frustration ou d’échec. Les symptômes du TDAH peuvent, bien sûr aussi masquer ou fausser le QI, ou inversement, le HPI pouvant compenser ou atténuer les troubles du TDAH, ce phénomène rendant alors le diagnostic de ces personnes plutôt difficile.
Regardez :
Et les femmes dans cette “histoire” ?
Le hic, voyez-vous c’est que ces dames présentant un HPI sont souvent moins identifiées et reconnues que les hommes HPI, car elles sont plus sujettes à s’adapter aux normes sociales et à camoufler leur différence. D’après mes recherches sur le sujet spécifiquement féminin, les femmes à HPI présentent des caractéristiques distinctives pouvant être à la fois des forces et des faiblesses. Elles sont fréquemment nanties d’une forte sensibilité, d’une curiosité quasi insatiable ainsi que d’une grande créativité. Mais encore ? Eh bien, j’en connais qui sont dotées d’une mémoire exceptionnelle et d’une capacité de synthèse tout à fait remarquable, mais aussi de talents d’observation, de déduction et de logique à l’instar du personnage de fiction Sherlok Holmes. Nombre d’entre elles ont également un sens de la justice fabuleusement aigu et …d’un humour décalé ! Le hic avec l’humour décalé, c’est que c’est un type d’humour reposant sur l’absurde, le grotesque, le surprenant ou le non-conforme. Il peut dès lors être perçu comme original, créatif, subversif ou provocateur, mais aussi comme incompréhensible, choquant, déplacé ou immature, selon les goûts et les sensibilités de chacun, Bref, ces personnes à HPI sont aussi confrontées à des difficultés, telles que l’ennui, le syndrome de l’imposteur, l’isolement, la frustration, l’échec, la dépression, l’anxiété, le perfectionnisme, etc.
Les femmes HPI ont donc besoin d’un accompagnement adapté qui leur permette de valoriser leur potentiel, de gérer leurs émotions, de trouver leur place dans la société, de s’épanouir dans leur vie personnelle et professionnelle, bref de s’accepter telles qu’elles sont.
Le point de vue de la psy
Bien que des similitudes puissent être observées dans l’apparence des “troubles de l’attention”, une différence fondamentale réside dans la façon dont ces deux réalités se manifestent.
Les personnes HPI, souvent perçues comme inattentives (par ennui, manque d’intérêt…) ou occupées à plusieurs tâches simultanées, dévoilent une particularité intrigante. En dépit de leur apparente dispersion, ces individus ont la capacité remarquable de restituer les informations entendues. Ainsi en classe, l’enfant entendra et pourra redire quasiment mot pour mot ce que vient de dire le professeur alors qu’il semble inattentif. Parfois, leur proposer d’écouter de la musique pendant qu’ils réalisent leurs devoirs pourrait même être bénéfique pour leur permettre de focaliser leur attention sur la tâche.
Comparativement, les personnes TDAH souffrant de troubles de l’attention sont absentes, déconnectées du monde extérieur lorsqu’elle sont plongées dans leurs pensées. Cette disconnexion peut rendre difficile voire impossible le rappel détaillé des informations échangées pendant ces périodes de distraction.
Comprendre ces nuances est crucial pour établir des approches éducatives et sociales adaptées à la diversité des profils.
par Sonia Da Fonseca
Pour en savoir plus :
Comment se traite le TDAH ?
Il y a d’emblée de nombreuses solutions. D’abord, je vous conseille de lire le document en PDF rédigé par l’Office fédéral de la santé publique (OFSP)1 ou celui de la Haute autorité de santé française à ce sujet que vous pourrez même écouter 2.
Une importante association, l’ASPEDAH, aux environs de 900 membres, spécialisée dans la Psychoéducation TDAH en Suisse romande et en France, propose à leurs membres depuis plus de 3 ans le produit naturel LTO3, notamment au Centre énergie et santé, tant en France qu’en Suisse.
Un tout nouveau remède miracle ?
Depuis le temps que je révèle mes recherches scientifiques, vous savez bien que je condamne le terme de remède miracle. Pourquoi ? Parce qu’il n’existe jamais des remèdes miracles ! La ritaline n’est heureusement pas le seul traitement du TDAH parce qu’elle peut produire de bien malheureux effets secondaires. D’ailleurs, la ritaline ne devrait pas être prises par des personnes souffrant de certaines maladies, telle que l’hypertension, le glaucome, l’anorexie ou la psychose. Il existe d’autres médicaments, tels le Concerta, le Quasym ou le Medikinet, contenant aussi du méthylphénidate, mais sous des formes différentes.
Ces dernières années est apparu sur le marché un complément alimentaire qui semble plutôt bien agir sur le TDAH. Une importante association, l’ASPEDAH, aux environs de 900 membres, spécialisée dans la Psychoéducation TDAH en Suisse romande et en France, propose à leurs membres depuis plus de 3 ans ce produit, notamment au Centre énergie et santé, tant en France qu’en Suisse. Intitulé LTO3, il contient de la L-Théanine, de l’huile de poisson, de la scutellaire et de la cataire. Il est utilisé pour aider les personnes souffrant de trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), de stress, d’anxiété, de dépression, de nervosité ou d’agitation. Le LTO3 agit en augmentant les niveaux de dopamine et de sérotonine dans le cerveau, ce qui favorise la relaxation, la concentration, l’apprentissage et le bien-être mental. Il n’a pas d’effets secondaires ni de contre-indications, et il peut être pris par des enfants à partir de 3 ans.
Sur le TDAH: file:///D:/T%C3%A9l%C3%A9chargements/FR_ADHS_Kinder_Fo%CC%88rdern_Brosch_Online_W.pdf
Sur le HPI : https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/hauts-potentiels/identifier-haut-potentiel-intellectuel
Rejoignez nos abonnés à Découverte MAG et obtenez un rabais de 20% sur votre commande de produits LTO3
Offre valable jusqu’au 15 janvier !