Ceux qui se tournent vers le magnétisme le font souvent à un moment charnière de leur existence, parfois même sans en être pleinement conscients. C’est lorsqu’ils éprouvent un manque ou que le sens de leur vie leur semble flou qu’ils sont instinctivement poussés vers cette exploration énergétique, en quête d’un nouvel équilibre. Marcel Bianchi qui l’enseigne avec brio nous dévoile en 2 épisodes tout un pan captivant de cette forme particulière d’énergie. La Rédaction
À certains moments-clés de leur existence, sans toujours en avoir conscience, certaines personnes ressentent un appel vers le magnétisme. Elles perçoivent un vide grandissant, une perte de sens qui semble entraver leur chemin. Leur joie s’efface peu à peu, leur corps ralentit, exprimant son mal-être à travers douleurs, tensions et troubles divers. C’est comme si l’univers lui-même cherchait à les stopper, à les pousser à une introspection profonde, les incitant à explorer une nouvelle voie vers l’équilibre et la guérison.
Découvrir le magnétisme dans sa forme la plus épurée, c’est saisir l’essence de deux polarités indissociables et complémentaires. Il s’agit d’un équilibre subtil entre le positif et le négatif, le masculin et le féminin—ou plutôt d’une dynamique où le féminin capte et reçoit, tandis que le masculin diffuse et émet.
La vie n’est-elle pas un apprentissage ?
Personnellement, je pense que la vie est un voyage d’apprentissage continu, où chaque instant nous offre une occasion de grandir. Mais il est essentiel de réfléchir au sens du mot « sage », car il recouvre des acceptions multiples. Un enfant peut être qualifié de sage simplement parce qu’il est calme et obéissant, mais est-ce vraiment cela, la sagesse ?
Pour moi, être sage, c’est avant tout être un apprenti de la vie, accepter avec humilité que l’apprentissage ne s’arrête jamais. Ainsi, en suivant un apprenti-sage, je suis toujours avide de découvertes et de compréhension. Cette soif d’apprendre est indissociable de l’existence elle-même ; il est impossible de ne pas ressentir ce besoin profond.
Qu’il s’agisse des humains, des animaux, des plantes ou des arbres, tout être vivant reçoit une énergie qui le nourrit. Elle vient du haut, de la verticalité. Elle nous relie à quelque chose de beaucoup plus grand. Mais l’apprentissage, lui, se tisse dans l’horizontalité, à travers les échanges, les rencontres et le partage avec les autres. Nous puisons notre lumière dans ce qui nous élève, mais notre évolution dépend de notre capacité à communiquer, à écouter et surtout à grandir ensemble.
Alors, suis-je un bon apprenti ? Un apprenti sage ? Seule la sincérité de ma quête peut répondre à cette question.
Un flux constant d’énergie
Tel un pont entre ciel et terre, l’être humain capte l’énergie qui l’entoure, l’absorbe par
les hauteurs de son être, puis la laisse rayonner à travers le prisme lumineux de son
coeur. C’est dans ce souffle d’équilibre qu’il reçoit et offre. C’est dans cet équilibre-là
qu’il danse entre les flux invisibles, tissant son essence dans le grand mouvement de
l’univers. Certes, l’énergie descend librement du haut, aussi est-elle accessible à tout
un chacun. L’énergie est donc une force universelle offerte sans distinction. Mais
lorsque nos échanges avec l’autre se trouvent entravés—lorsque le chakra du coeur
est fermé ou blessé, cette énergie perd de son intensité, sa fluidité s’affaiblit, et notre
lien avec cette source infinie s’amenuise. À l’origine, l’équilibre est naturel, l’énergie
circule librement. Pourtant, notre capacité à nous ouvrir, à recevoir et à transmettre
peut s’étioler, fragilisée par des expériences que nous n’avons pas su ou pu
transcender. Ces empreintes laissées en nous influencent le flux énergétique, freinant
l’harmonie de l’échange et la plénitude du partage.
Il nous appartient alors de restaurer ces fonctions essentielles : recevoir et donner.
Mais toujours avec du sens. Sans cette harmonie-là, nous risquons de nous enfermer
dans une dynamique unilatérale, nous isolant progressivement. L’apparence
extérieure peut être éclatante, mais qu’en est-il de notre monde intérieur ?
Apprendre le magnétisme dans sa forme la plus épurée, c’est comprendre qu’il repose
sur deux polarités distinctes, interdépendantes. Comme je l’ai mentionné plus haut, on
évoque souvent spontanément le positif et le négatif, le masculin et le féminin.
Pourtant, il serait plus juste de commencer par le principe féminin, le Yin, qui incarne
la réceptivité, la préservation et la profondeur. Dans cette danse subtile du Yin et du
Yang1, l’équilibre naît de leur complémentarité, chaque force nourrissant l’autre pour
créer une harmonie véritable.
Apprendre le magnétisme, c’est renouer avec le regard porté sur l’autre et sur soi-même.
C’est aussi une sublime invitation à explorer son intériorité. C’est rééquilibrer
ses deux polarités, rétablir l’harmonie entre réception et émission, et s’ouvrir
pleinement à la vie pour permettre à l’énergie de circuler librement en soi.
A suivre le prochain épisode : Un nouveau potentiel énergétique ?
L’ESNA – Ecole Suisse de Naturopathie pour Animaux organise, du 20 au 23
septembre 2025, une mini-croisière au départ de Marseille à des tarifs préférentiels.
A bord, Marcel Bianchi, formateur et thérapeute, donnera 2 conférences d’1 heure sur
le thème du magnétisme, avec des exercices pratiques.
Demandes d’informations et de réservations : contact@esna-formations.com
1 – Le Ying est un concept fondamental en médecine traditionnelle chinoise, représentant
l’essence vitale, la source profonde de l’énergie du corps. Il est souvent associé à la constitution
innée et à la longévité.
