Dans les airs et sur la terre. A nouveau, notre ami Ralph Schafflützel nous surprend par sa poésie dédiée à la gent ailée, mais pas seulement. Les Saints de glace sont derrière nous. Grâce à sa connaissance de la nature, il nous apprend plein de choses. Nous vous laissons apprécier ce renouveau qui, chaque année fait notre bonheur. La rédaction
Le printemps est le retour à la vie, c’est une fantastique période de naissance et de métamorphose de la nature. Elle ressort toute sa pureté et sa beauté pour nous séduire par ses éblouissantes couleurs fantastiques et ses odeurs de parfums incroyablement agréables. Les oiseaux migrateurs font des milliers de kilomètres pour revenir quand la terre se réchauffe pour créer des couples et se reproduire.
C’est toujours impressionnant de les voir voler en grand nombre ou parfois quelques oiseaux que l’on n’a pas l’habitude de voir dans notre région.
Un vol de d’étourneaux de retour du sud ©Ralph Schafflützel
Des grues qui viennent du sud ©Ralph Schafflützel
Les hirondelles sont toujours attendues avec bienveillance, car elles sont bien appréciées de la population. Elles nous indiquent aussi quel temps il va faire, car par l’observation de leur vol, nous savons s’il va faire beau ou pleuvoir. En effet, ces oiseaux volent bas avant l’orage, car ils suivent les insectes dont ils se nourrissent. A leur tour, les insectes sont sensibles à la pression atmosphérique, car leurs ailes sont alourdies par l’air humide et, de ce fait, volent moins haut.
Les couples se forment et parfois – pour certains oiseaux –, c’est pour la vie.
Des cygnes volent avec grâce vers leur destin ©Ralph Schafflützel
D’autres se rencontre et se retrouvent avec émotion en se faisant la cour. Observez la forme de cœur… ©Ralph Schafflützel
Les oies d’Egypte reviennent du sud pour nicher près de chez nous… ©Ralph Schafflützel
…tandis que de magnifiques oiseaux multicolores comme les guêpiers sont très attendus. Les uns les apprécient leurs couleurs, les autres pour pouvoir simplement les observer ou les photographier. ©Ralph Schafflützel
Du côté de la végétation, les graines qui ont attendu sous la terre pendant des mois, n’attendent que les rayons du soleil réchauffent la terre et fassent fondre la neige et la glace.
Chaque jour il fait un peu plus chaud jusqu’à ce que la terre, se soit réchauffée et qu’il ne gèle plus. La chaleur annonce la fin de l’hiver et les graines peuvent commencer à germer. Il faut attendre encore quelques jours pour voir sortir la végétation de terre. De l’herbe repousse. Les fleurs naissent. Elles embaument l’atmosphère rendant ainsi les gens heureux. Respirons cet air embelli des effluves agréables des plantes qui, avec délicatesse, réveillent nos sens et notre sensualité.
L’hiver est derrière nous. Il essaye certes encore de s’accrocher parfois en empiétant sur le printemps. Il souffle le froid alors que le chaud à déjà opéré et que la vie s’est enfin réveillée. L’hiver se retire peu à peu et fait la place au printemps qui veut briller par sa présence. C’est alors que perçant la neige, les jonquilles traversent le froid pour aller chercher la chaleur du soleil et grandir plus vite sous les rayons du soleil.
Avec la chaleur, les fleurs multicolores sortent de tous les côtés pour la joie des petits et grands qui regardent toujours avec admirations les trésors de la nature. ©Ralph Schafflützel
Les premières primevères ©Ralph Schafflützel
La couleur vive des coquelicots fait d’elle des fleurs très appréciées avec leurs pétales délicats, mais ceux-ci tombent rapidement au bout de quelques jours Pourquoi une telle hâte ?
©Ralph Schafflützel
Eh bien en raison de plusieurs facteurs. Tout d’abord, les coquelicots sont des fleurs à courte durée de vie. Leur cycle de vie est relativement court par rapport à certaines autres plantes.
Après l’éclosion de la fleur, la plante se concentre sur la pollinisation et la production de graines pour assurer sa reproduction. Une fois que ces processus sont terminés, la plante n’a plus besoin des pétales et peut les abandonner. Ensuite, les pétales des coquelicots sont généralement très délicats et minces. Ils sont donc plus susceptibles de se détacher facilement de la fleur. Même une légère brise peut suffire à les faire tomber. Cela peut être une adaptation de la plante pour favoriser la dissémination des graines. Les pétales qui tombent peuvent aider à exposer les capsules de graines et faciliter leur dispersion par le vent. Enfin, les pétales des coquelicots sont souvent colorés et attrayants pour attirer les insectes pollinisateurs.
Une fois que la fleur a été pollinisée et que les insectes ont accompli leur travail, les pétales peuvent tomber, car leur rôle dans le processus de reproduction est terminé.
La végétation habille à nouveau les paysages pour leur redonner toutes leurs beautés. Elle transforme ainsi chaque région de leur manteau vert où pourront alors à nouveau se cacher et habiter une quantité incroyable d’espèces. ©Ralph Schafflützel
©Ralph Schafflützel
Il ne peut y avoir de printemps sans ce vert tendre des arbres qui embellissent chaque forêt pendant une ou deux semaines seulement.
©Ralph Schafflützel
Les champs, eux aussi, se transforment en des mosaïques multicolores qui embellissent le paysage.
Le printemps est aussi la période de mise bas pour les animaux et d’éclosion pour les oiseaux. Depuis le mois d’avril à mai, les naissances battent leur plein.
Les tout petits renardeaux commencent à faire leurs premiers pas aux alentours de leur tanière, d’abord timidement et ensuite de plus en plus vigoureusement sans leur mère. ©Ralph Schafflützel
Il est exceptionnel, de pouvoir observer une famille de chevreuil. D’habitude, il n’y a que la femelle qui est avec ses petits. Aussi est-il extrêmement rare que le père reste avec la femelle et les petits. ©Ralph Schafflützel
Il est exceptionnel, de pouvoir observer une famille de chevreuil. D’habitude, il n’y a que la femelle qui est avec ses petits. Aussi est-il extrêmement rare que le père reste avec la femelle et les petits.
La mère cygne a toujours ses petits près d’elle, mais son mâle n’est pas bien loin. ©Ralph Schafflützel
La laie, elle, est toujours seule avec ses petits. Le mâle, lui, n’est pas intéressé par sa progéniture. Parfois, plusieurs femelles forment une famille avec leurs petits et elles veillent sur tous les marcassins, chacune de son côté. ©Ralph Schafflützel
La canne est toute seule à s’occuper de ses petits. Dès qu’ils éclosent de leurs œufs, le mâle lui, se fait la malle. Ghosting des volatiles ?
Sur la montagne, les vaches sont menées à l’alpage et pour déterminer laquelle dominera et commandera le troupeau, elles s’affrontent dans des joutes.
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