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Décodage biologique: les maladies ont-elles un sens?

Cellules humaines dans le corps. Décodage biologique : les maladies ont-elles un sens?
Marcel Bianchi, fondateur du cabinet Énergie et Santé : Centre de formation et de de consultations.
Marcel Bianchi, une énergie aussi réjouissante que bienfaisante.

Interview exclusive de Marcel Bianchi, fondateur du Centre Énergie et Santé.

Quelle est la quantité minimale, mais pourtant suffisante de ressources à mettre en œuvre pour résoudre un problème donné?
Comment peut-on affirmer aujourd’hui avec un incroyable aplomb la validité du décodage biologique des maladies? Pendant longtemps, on s’est contenté de penser qu’il s’agissait d’une théorie sans le moindre fondement et que, du coup, elle ne méritait donc même pas d’être réfutée d’une manière scientifique.
Or, nous savons aujourd’hui que d’importantes et nombreuses fonctions vitales et cérébrales jouent un rôle crucial dans le processus physiologique de l’être humain. La maladie a-t-elle donc un sens?

Faisons le point

D’éminents spécialistes1 se sont posé cette question de sens et y ont, du reste, largement répondu. La spécificité du bio-décodage (si l’on peut dire), c’est qu’il ne s’agit point de conflits uniquement psychologiques à résoudre, mais au contraire de conflits biologiques à résoudre. Et c’est aussi quelque chose que nous n’avons pas en conscience. A propos: avez-vous conscience de votre capacité digestive ou cardiaque pour ne mentionner que ces deux exemples? Selon Claire Sergent, professeure au Centre de neurosciences intégratives et cognition, de Paris , la conscience serait issue d’un processus rassemblant des informations traitées par des réseaux neuronaux spécialisés2.

Le décodage de vie par Marcel Bianchi
Cette image dédiée au décodage de vie est évidemment très symbolique.

Aux faits

Au centre de formation et de consultations Énergie et santé, tu enseignes en classe -et surtout à distance- le décodage biologique des malades. Pourquoi as-tu de plus en plus de demandes?

Parce que les personnes sont de plus en plus persuadées aujourd’hui que leurs émotions ont un fondement biologique. Note que notre centre de formation nomme son cours décodage de vie, car quelle serait notre vie sans émotions? La maladie somatique oblige plus ou moins le patient à élaborer du sens dès que sa maladie apparaît. Et, bien qu’il y ait une kyrielle d’autres thérapeutes en la matière, si nos élèves n’avaient pas le fil d’Ariane que nous leur proposons, ils se plongeraient moins facilement dans cet environnement exceptionnel.

D’accord Marcel, l’inconscient est dans notre corps et dans chacune de nos cellules. La vie est biologique par nature.

Et psychologique… on pourrait dire par accident,  lorsque surgit un bio-choc! Depuis une quarantaine année, soit vers 1980, les neurosciences n’avaient pas encore atteint la prodigieuse profondeur qu’on lui connaît aujourd’hui. Pourtant, un médecin allemand, le docteur Ryke Geerd Hamer, allait nous permettre de mieux comprendre l’origine d’une maladie quelle qu’elle soit. Selon ce regretté médecin, toute maladie débute justement par un choc émotionnel.

A oui, le fameux Dirk Hamer Syndrom (D H S)*3:

Qui s’exprime par un choc extrêmement brutal, un conflit aigu et dramatique, d’ailleurs aussi inattendu qu’imprévisible. Vécu le plus souvent dans le plus grand isolement; bref, qui n’offre pas de solution apparente pouvant être mise œuvre.

Je crois me rappeler que tu aimes bien te référer aux plantes pour donner parfois des explications à tes élèves.

Oui, car la survie de l’humanité passe nécessairement par l’intelligence des plantes. C’est le professeur de neurobiologie végétale Stefano Mancuso4 qui le rappelle constamment.
Toutes les odeurs exhalées par les végétaux , par exemple, la menthe, le jasmin, la lavande ou le chèvrefeuille équivalent à des messages, somme toute précis.

Donc, elles ont une sorte de vocabulaire.

C’est tout à fait ça, Alain. Chez elles, des centaines, voire des milliers de composés chimiques différents d’une plante à l’autre fonctionnent comme une langue que nous, les humains, connaissons encore trop peu. Autrement dit, ces plantes véhiculent des messages pourtant explicites, par exemple, « attention danger! », lorsqu’un animal broute les feuilles d’un arbre ou l’expression d’une attraction lorsqu’il s’agit d’attirer un insecte pollinisateur.

Donc, à tes élèves en classe ou à distance, tu leur détailles le DHS…?

Absolument. En fait, c’est le vécu du ressenti au moment du DHS qui détermine:
a) l’aire spécifique du cerveau qui, sous l’influence du choc psychique, donne des directives anarchiques aux cellules de l’organe dépendant de cette zone.
b) la nature de la maladie et sa localisation dans l’organisme.

Contours illusoires
Regardez bien cette image. C’est votre cerveau qui invente la sphère.

Mais les ressentis peuvent être de différents ordres. Et n’oublions pas non plus qu’une petite femme d’un 1m55 ne se sentirait peut-être pas tout à fait pareille si elle mesurait 1m87. Je te propose une métaphore pour ton travail de thérapeute. Le cerveau, tellement encore mystérieux, peut nous envoyer des signaux illusoires. Regarde cette image: elle est dérivée des travaux du psychologue italien Gaetano Kanizsa. La sphère n’existe pas réellement. Elle est juste créée par les cônes environnants. Le cerveau l’imagine avant que l’on voie la sphère qui, pourtant, n’existe pas. 

Oui, l’immersion dans une tout autre réalité, montre bien les tromperies de notre conscience. N’empêche que dans notre travail de décodage de vie, l’être humain peut ne pas se sentir à la hauteur, se sentir abandonné ou trahi . Bref, le corps qui dépend intimement du vécu et de l’histoire de chacun enverra des messages différents d’un individu à l’autre.

Je crois que le décodage symbolique le plus connu est le genou.

Il y a en pourtant des dizaines d’autres. Mais oui, on peut dire notamment qu’avec des problèmes de genou, il y a un conflit de couple. C’est le conflit du je -nous. Mais il y a, bien sûr des dizaines d’interprétations possibles, par exemple, lorsque les genoux ne répondent plus du tout, il y a refus d’avancer ou de progresser.

Du moment que tu dispenses des cours complets en la matière, peux-tu donner un autre exemple à nos lecteurs?

Volontiers. Prenons le cœur. Quel est le rôle du cœur? Que s’est-il passé dans ma vie avant qu’il y ait un problème cardiaque? Quelle était alors ma situation émotionnelle et/ou sentimentale avant qu’apparaissent mes premiers symptômes? N’oublions pas que le cœur symbolise non seulement l’amour, mais aussi la vitalité et la joie. Un problème cardiaque peut donc faire écho et causer des difficultés de vivre l’amour ou à en donner. Y a-t-il un manque d’amour à l’égard d’une tierce personne ou ne s’aime-t-on pas? Cela peut être une peur panique de perdre un amour ou encore une situation que l’on n’aime pas du tout.

Le mot de la fin (provisoire, car il y aura une suite!)?

Et si nous osions dire que la maladie cherche à nous guérir…?

À suivre 

Vous êtes intéressé(e)s par les illusions que produit notre cerveau? Regardez cette vidéo:


1Il y a des dizaines de réflexions sur le sens de la maladie, dont l’excellent ouvrage du docteur Thierry Janssen « La maladie a-t-elle un sens? », paru aux Editions Fayard  

2C’est l’une des 4 théories pour explorer la conscience.Voir La Recherche No 565 avril-juin 2021

3https://learninggnm.com/documents/Biography_-_Hamer_-_French.pdf

4Stefano Mancuso et Alessandra Viola L’intelligence des plantes (Editions Albin Michel 2018) 

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