10’000 pas par jour, un bénéfice pour la santé ?  

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@Lindsay Henwood

Les études à caractère scientifiques sont-elles vraiment toujours fondées ? Parfois, une étude a été rétractée après qu’il ait été révélé que les données provenaient d’une société obscure n’ayant pas fait la moindre vérification indépendante. Nous avons demandé à notre journaliste scientifique d’approfondir le sujet. Son constat est étonnant.

La rédaction   

Il existe des dizaines études qui se prétendent scientifiques mais qui sont en réalité biaisées par des erreurs de méthodologie, des conflits d’intérêts, des préjugés idéologiques ou des fraudes. Ainsi, une étude publiée dans le Journal of American Medicine Association a affirmé que les patients refusant les traitements conventionnels contre le cancer avaient un plus grand risque de mortalité, jusqu’à deux fois plus élevé. Cependant, cette étude n’a pas pris en compte le fait que ces patients étaient souvent diagnostiqués plus tardivement et avaient donc des tumeurs plus avancées. Elle a aussi ignoré les effets secondaires et les complications des traitements conventionnels, qui peuvent réduire la qualité et la durée de vie des patients. Dans cette même veine, une de mes connaissances s’est entendu dire par son médecin traitant qu’elle ne vivrait plus dans six mois si elle ne se soumettait pas à une ablation totale d’un organe. Elle n’a pas souhaité s’y soumettre. 10 ans plus tard, elle vit correctement relativement bonne santé.  

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@Louis Reed

Une autre étude scientifique, présentée elle au Congrès international sur le cancer du poumon a prétendu que le dépistage par scanner du poumon réduisait la mortalité de 24% chez les fumeurs. Seulement voilà, cette étude a été financée par une grande compagnie d’assurance qui avait tout intérêt à promouvoir ce type de dépistage. Par la suite, il a été révélé que l’étude en question a également utilisé un groupe témoin n’ayant pas du tout bénéficié du même suivi médical que le groupe expérimental. Enfin, cette étude soi-disant scientifique a complètement occulté le fait que le scanner du poumon entraîne de nombreux faux positifs, qui peuvent conduire à des interventions inutiles et dangereuses.  

Un étrange lien  

Une étude publiée en 1998 dans la revue The Lancet affirmait qu’il y avait un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme chez les enfants. L’étude a été rétractée après qu’il a été prouvé que l’auteur principal avait falsifié les données et avait des conflits d’intérêts financiers 

Ces exemples montrent bien qu’il faut toujours être critique et vigilant face aux études scientifiques et ne pas les accepter aveuglément. Il faut vérifier la source, la méthodologie, les résultats, les limites et les implications des études et se méfier des biais possibles qui peuvent altérer la validité et la fiabilité des recherches. Mais est-ce que le quidam est apte à faire ces vérifications conseillées ? Je crains bien que non.  

Et les 10’000 pas par jour ?  

Selon les résultats de ma recherche web, en 1960, la taille moyenne d’un Japonais était de 1,64 m pour les hommes et de 1,52 m pour les femmes. Ces chiffres sont basés sur les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a compilé les statistiques anthropométriques de différents pays et régions du monde. Selon cette étude, la taille moyenne des hommes européens en 1960 était d’environ 1,75 m. Cependant, il y avait des différences significatives entre les pays. Par exemple, les Danois étaient les plus grands avec 1,80 m en moyenne, tandis que les Portugais étaient les plus petits avec 1,68 m en moyenne. Si vous souhaitez comparer la taille moyenne dans le monde, vous pouvez consulter le site DonnéesMondiales.com1, qui présente les tailles, poids et IMC moyens de 126 pays. Vous y trouverez également des informations sur la taille par continent et par région. Par exemple, vous verrez que l’Europe de l’Ouest a une taille moyenne de 1,80 m pour les hommes et de 1,66 m pour les femmes.  

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Tout est une question de taille  

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Selon les résultats de ma recherche web, en 1960, la taille moyenne d’un Japonais était de 1,64 m pour les hommes et de 1,52 m pour les femmes. Ces chiffres sont basés sur les données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a compilé les statistiques anthropométriques de différents pays et régions du monde. Selon cette étude, la taille moyenne des hommes européens en 1960 était d’environ 1,75 m. Cependant, il y avait des différences significatives entre les pays. Par exemple, les Danois étaient les plus grands avec 1,80 m en moyenne, tandis que les Portugais étaient les plus petits avec 1,68 m en moyenne. Si vous souhaitez comparer la taille moyenne dans le monde, vous pouvez consulter le site DonnéesMondiales.com1, qui présente les tailles, poids et IMC moyens de 126 pays. Vous y trouverez également des informations sur la taille par continent et par région. Par exemple, vous verrez que l’Europe de l’Ouest a une taille moyenne de 1,80 m pour les hommes et de 1,66 m pour les femmes.  

Pourquoi des différences de taille dans un même pays ? 

Les Italiens du Nord sont beaucoup plus grands que les Siciliens ! C’est un fait. Mais pourquoi donc ? Les Italiens du Nord ont tendance à avoir plus d’ascendance germanique, celtique ou slave, tandis que les Siciliens ont plus d’ascendance grecque, arabe ou normande. Ces origines ethniques peuvent influencer la morphologie et la stature des individus. Sur le plan historique, rappelons que l’Italie n’est unifiée que depuis 1861, et que les régions du Nord et du Sud ont connu des trajectoires politiques, économiques et sociales différentes. Le Nord a bénéficié d’un développement industriel et commercial plus précoce et plus important que le Sud, qui a souffert de la pauvreté, du sous-développement et de la corruption. Ces conditions de vie ont, bien sûr, pu avoir un impact considérable sur la croissance et la santé des populations. N’oublions pas non plus l’aspect climatique. Sur le plan géographique, il existe en effet des variations climatiques et environnementales entre le Nord et le Sud de l’Italie. Le Nord est plus froid et plus montagneux, tandis que le Sud est plus chaud et plus plat. Ces facteurs influent à coup sûr sur l’adaptation physiologique des individus à leur milieu, ainsi que sur leur mode de vie et leur activité physique. 

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@Sergio Souza

Sur le plan nutritionnel, il y a aussi des différences dans les habitudes alimentaires entre le Nord et le Sud de l’Italie. Le Nord privilégie les produits laitiers, la viande, le riz et le maïs, tandis que le Sud consomme bien davantage de fruits, de légumes, de poisson et de blé. Ces aliments apportent des nutriments essentiels à la croissance, d’où la différence de stature entre le Nord et le Sud du développement du corps humain. 

Et si vous suivez ma conclusion sur la morphologie des êtres humains d’une région à l’autre, vous comprendrez que ces fameux 10’000 pas au Japon de 1960 étaient peut-être un défi à relever vu leur stature. Et vous aurez alors immédiatement compris que ce n’est pas tant le nombre de pas qui compte mais surtout la façon dont on les fait. 

Et ça, ma foi, c’est une tout autre histoire.  

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