Il y a quelques semaines que s’est tenue la Journée mondiale de l’eau. En effet, chaque année au 22 mars cette journée consacrée à l’eau vise à sensibiliser à l’importance de l’eau douce pour l’humanité notamment et à plaider pour une gestion durable de cette ressource naturelle. Si cette journée mondiale est importante d’un point de vue politique et sur la mise en valeur des ressources en eau, Marcel Bianchi nous révèle ce que beaucoup de personnes dans le monde ignorent encore, l’osmose inverse. La rédaction
L’eau ! Qui n’a pas conscience que l’eau est essentielle à la vie ? Et surtout qu’elle joue un rôle si crucial dans notre quotidien. Planète Santé nous illustre la place que l’eau prend dans notre propre organisme. La présence d’eau liquide est une condition essentielle pour l’apparition de la vie, puisqu’elle recouvre environ 70% de notre planète. Depuis que les scientifiques sont à l’œuvre une question les a toujours turlupinés.
Comment l’eau est-elle apparue sur notre planète ? A-t-elle été apportée il y a quelque 3,9 milliards d’années, par des astéroïdes et comètes ayant bombardé la Terre ? Ou, au contraire, était-elle présente dès l’origine dans les couches de roches qui l’ont formée ? Est-ce que ces deux théories pouvaient éventuellement s’harmoniser ? Il y a à peine cinq ans que la théorie dominante jusqu’à cette époque, selon laquelle l’eau sur Terre aurait principalement été apportée par des comètes et météorites… vient justement de tomber… à l’eau ! De fait, selon les nouvelles connaissances scientifiques, elle aurait été présente en abondance dès la formation de notre planète bleue, car emprisonnée dans les roches. Autrement dit, la Terre aurait donc été riche en eau dès sa formation. A l’ère d’Internet des centaines de milliers de textes, d’images, de documentaires ont été consacrés à l’eau.
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Malgré cette kyrielle d’informations – du jamais vu depuis l’avènement d’Internet –, on peut cependant constater une tendance inquiétante. Il y aurait, nous disent les scientifiques, un manque de connaissances croissant chez les Occidentaux en matière de compréhension des problèmes liés à l’eau.
Il convient donc essentiellement de sensibiliser les gens à la préservation et à la protection de nos ressources en eau. Et si l’on ne comprend pas les enjeux liés à l’eau et des risques sanitaires potentiels qui y sont associés, on risque fort de faire de mauvais choix pour notre santé.
La vérité n’est pas toujours bonne à entendre
Combien de fois ai-je vu des hommes et des femmes de petites bouteilles de PET d’eau à la main. Et qui pensaient évidemment bien faire en s’hydratant constamment obéissant au diktat des nutritionnistes recommandant de boire au moins 2 litres d’eau par jour.
Pas si sûr qu’ils faisaient bien nous disent aujourd’hui des chimistes avertis, car ces bouteilles-là libèrent dans l’eau que nous buvons, des produits chimiques qui pourraient s’avérer toxiques. En effet, l’eau en bouteille, souvent préférée pour sa supposée pureté, est malheureusement contaminée par des nanoparticules de plastique. Une étude américaine publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences révèle que l’eau en bouteille contient en moyenne environ 240 000 particules de plastique par litre. Ces particules sont bien plus petites que celles précédemment détectées, et elles représentent environ 90 % des particules identifiées. Leur taille les rend susceptibles de traverser les barrières biologiques et d’entrer dans la circulation sanguine, y compris dans les organes, tels que le cerveau. Cependant, les risques sanitaires pour la population humaine restent méconnus, principalement en raison du manque d’études épidémiologiques.
Pourquoi remplacer les bouteilles d’eau en PET ?
Concernant les bouteilles en PET (polyéthylène téréphtalate), ce matériau est couramment utilisé pour les bouteilles d’eau en raison de sa capacité à préserver les qualités de l’eau. Cependant, il est important de noter que des études ont également révélé que le PET peut libérer des substances telles que le trioxyde d’antimoine lors du stockage d’eaux minérales, ce qui soulève des préoccupations.
En résumé, bien que l’eau en bouteille puisse contenir des minéraux assimilables, il est essentiel de prendre en compte ces nouvelles découvertes concernant les nanoparticules de plastique et de privilégier des alternatives plus sûres lorsque cela est possible.
L’eau en bouteille serait en réalité largement contaminée par des particules de matière plastique. On parle alors de nano plastiques dans l’eau en bouteille plastique. Les nanoparticules de plastique sont présentes dans 90 % des particules d’eau issues de bouteilles en plastique. Cette découverte soulève des questions très importantes sur les conséquences sanitaires potentielles liées à la consommation d’eau en bouteille, car l’eau en bouteille en plastique contiendrait jusqu’à 100 fois plus de nanoparticules de plastique que ce qui était estimé jusqu’à présent.
Et pourquoi donc nous dit-on cela que maintenant ?
Magdalena Klotz, une chercheuse auprès de l’Institut fédéral suisse de technologie, nous apprend que non seulement un tiers seulement des déchets de plastique sont recyclés en Europe. Le reste est soit incinéré soit enfoui en décharge. La question est de savoir pourquoi on ne sait pas faire mieux. C’est une question de traitement. Le polyéthylène et le polypropylène, notamment retiennent d’innombrables substances toxiques avec lesquelles ils ont été en contact. Or, le problème, c’est que les différents types de plastique arrivent très souvent mélangés dans les usines de recyclage.
Et au fond, ils ne devraient pas servir à fabriquer un nouvel emballage alimentaire à moins d’être purifiés.
En somme, ces recherches mettent en lumière des aspects importants de la santé publique liés à la transmission virale et à la contamination de l’eau par des plastiques. Il est essentiel de continuer à surveiller et à comprendre ces problématiques pour protéger la santé de la population mondiale. Disons-le encore une fois haut et fort : il convient d’éviter l’usage de bouteilles en plastique.
La place de l’eau dans notre organisme
Je le répète : l’eau joue un rôle essentiel pour notre organisme. Malheureusement au sujet de l’eau, il y a encore beaucoup d’informations complètement erronées, notamment en ce qui concerne les minéraux. J’y reviens plus loin. Permettez-moi de rappeler les quelques fonctions de l’eau dans notre corps.
L’eau hydrate tous les tissus de l’organisme. Elle sert de milieu principal pour le transport des nutriments, des déchets métaboliques et des gaz respiratoires. Par la transpiration, l’eau régule la température corporelle et peut aider à diminuer la fièvre. Le liquide céphalo-rachidien, qui protège le cerveau contre les chocs, est principalement constitué d’eau. Enfin, l’eau dissout de nombreuses substances, facilitant ainsi leur transport à travers le corps, notamment le transport des nutriments et de l’oxygène dans le sang, tout en aidant à éliminer les déchets et les toxines. Il importe de maintenir une bonne hydratation pour le fonctionnement optimal de l’organisme. Plus une eau est pure et saine, plus elle nettoie. On nous resasse depuis trop longtemps que chaque eau minérale a un profil minéral unique qui définit son goût et ses effets sur la santé. Qu’il convient de choisir une eau minérale adaptée à ses besoins spécifiques pour bénéficier pleinement de ses propriétés, car les eaux minérales proviennent de sources souterraines et captent des minéraux précieux du sol, comme le magnésium, le calcium, le potassium et le zinc. Mais est-ce vraiment vrai ?
Les diverses études scientifiques publiées à travers le monde depuis une trentaine d’années sont toutes plus ou moins contradictoires. La grande question qu’il convient en effet de se poser est : Notre organisme assimile-t-il vraiment les minéraux issus de l’eau de boisson ?
Tenez, je vais vous donner l’exemple du magnésium.
Quelle est la meilleure forme de magnésium ? Cela dépend de plusieurs facteurs, notamment l’absorption par l’organisme et les effets spécifiques recherchés. Voici quelques-unes des formes de magnésium les plus efficaces :
Le bisglycinate de magnésium est actuellement considéré comme la meilleure forme de magnésium sur le marché. Il s’agit d’une combinaison de magnésium et de deux acides aminés de glycine. Il est facilement assimilé par l’organisme et a un effet calmant.
Le citrate de magnésium et le malate de magnésium sont également bien absorbés. Il a une biodisponibilité élevée et peut être utile pour les problèmes de constipation.
Il y a une forme de magnésium dont on parle rarement. Est-ce parce que cela n’est pas bon marché en pharmacie ? J’ai nommé l’orotate de magnésium qui présente une excellente assimilation dans le corps humain. Voici comment cela fonctionne. L’acide orotique naturel sert de transporteur pour amener le magnésium jusqu’aux cellules. Pour qu’un élément minéral comme le magnésium soit assimilé par l’organisme, il doit être véhiculé par un autre élément, en l’occurrence l’acide orotique. Cela permet au magnésium de passer à travers les différentes membranes cellulaires et d’atteindre les cellules qui en ont besoin. L’orotate de magnésium est liposoluble, c’est-à-dire qu’il est miscible dans les graisses. Il peut donc facilement traverser la membrane cellulaire composée d’acides gras. Ce mécanisme d’assimilation est démultiplié par le transport uracile, un mécanisme d’équilibre ionique intramembranaire naturel. Ainsi, le magnésium pénètre en quantité élevée au cœur des cellules, où il est libéré au niveau des sites qui l’utilisent, comme les mitochondries.
En résumé, l’orotate de magnésium est utilisé comme véhicule de magnésium dans des compléments alimentaires pour augmenter sa biodisponibilité et faciliter son absorption par les cellules. Il joue un rôle essentiel dans le fonctionnement normal du système nerveux, la fonction musculaire, la santé osseuse et bien d’autres processus dans le corps. Je vous ai donné cet exemple – il y en aurait bien d’autres encore – pour vous montrer qu’en matière de minéraux et de leur caractère assimilable par l’organisme, il y a à boire et à manger comme on dit, parce que le mythe des minéraux dans les eaux minérales a la peau dure. Et puis, il est évident que les diverses eaux minérales souhaitent préserver leurs prérogatives.
Ce qu’il faut dire cependant, c’est que les minéraux contenus dans l’eau ne sont plus à l’état de colloïdes, ni dans les bouteilles, ni une fois arrivés dans notre eau de robinet.
Si le sujet vous captive, regardez les explications du professeur Marc Henry
Par quoi peut- on remplacer les bouteilles d’eau en PET ?
Eh oui, par l’eau du robinet d’abord et un filtrage intelligent. J’ai étudié la question pendant plusieurs années, et je suis arrivé à la conclusion qu’il convenait de prendre en compte à la fois de la qualité sanitaire et surtout de l’impact en matière de l’environnement, lorsqu’il s’agit d’opter entre l’eau du robinet et de l’eau en bouteilles en PET. Mais comme je viens de le dire, si l’on choisit le robinet d’eau, il s’agira alors impérativement aussi de purifier cette eau.
Quels risques court-on en buvant de l’eau du robinet ?
Il est tout à fait vrai que l’eau du robinet peut contenir diverses substances à l’état de traces des métaux, des germes, des nitrates, des résidus de médicaments, des pesticides et des microplastiques. Cependant, les contrôles permanents garantissent que la concentration de polluants sera si faible que votre santé ne sera pas affectée, même après une vie de consommation d’eau du robinet. En Suisse, en tout cas et en règle générales, vous pouvez boire l’eau du robinet sans hésitation. En France et en Belgique sans doute aussi.
Une solution possible : l’osmose inverse
Ce système élimine une vaste gamme de contaminants. Il améliore donc considérablement la qualité de l’eau. L’osmose inverse est un système permettant de purifier l’eau contenant des matières en solution par un système de filtrage ne laissant passer que les molécules d’eau. L’osmose inverse est un processus essentiel pour la purification de l’eau, que ce soit d’ailleurs à grande échelle pour la désalinisation ou à petite échelle pour les foyers. C’est ce qui nous intéresse dans le cas présent, car l’osmose inverse est également accessible aux particuliers.
Histoire de l’osmose inverse
En fait, l’osmose inverse est sans aucun doute le fruit d’une très longue histoire à la fois de découverte et d’innovations en matière de purification de l’eau. L’osmose inverse n’est pas une nouvelle technique de purification. L’abbé Jean-Antoine Nollet a décrit les balbutiements de l’osmose à travers des membranes semi-perméables déjà en 1748. Comme toujours, il a fallu attendre plus de 210 ans pour que ce procédé génial se réveille dans les laboratoires au 20e siècle. L’osmose inverse a été développée par Sydney Loeb (1917 – 2008) un ingénieur chimiste américano-israélien. Il est surtout connu pour avoir rendu l’osmose inverse (RO) pratique en développant, avec Srinivasa Sourirajan, des membranes anisotropes semi-perméables. Cette invention a révolutionné la désalinisation de l’eau. Loeb a également inventé le processus de génération d’énergie par osmose sous pression retardée (PRO), exploitant une source d’énergie verte auparavant inconnue, ainsi qu’une méthode de production d’énergie par un moteur thermique à électrodialyse inverse (RED)1. Ces découvertes ont ouvert la voie à ce que l’on appelle parfois la “puissance osmotique”. Il a étudié le génie chimique à l’Université de l’Illinois, obtenant son B.S. en 1941, puis ses diplômes de M. Sc. et Ph.D. à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA) en 1959 et 1964, respectivement1. C’est lors de ses recherches pour sa thèse de M. Sc. réalisée. La membrane d’osmose inverse de Loeb a été testée pour la première fois en 1965 à Coalinga, en Californie, où l’eau était devenue non potable en raison d’une très forte présence de minéraux ; la ville recevait son approvisionnement en eau potable par des livraisons apportées par train d’autres villes. La membrane a réussi à purifier l’eau de Coalinga.
De nouveaux polymères ont permis la production de membranes plus efficaces. Au début du 21e siècle, les usines de dessalement sont devenues capables de dessaler l’eau au rythme de 15 millions de gallons par jour, avec environ 15 000 usines en activité ou prévues.
Comment fonctionne l’osmose inverse ?
L’osmose inverse est un système de filtrage de l’eau naturel et simple qui permet de retenir les impuretés de l’eau et ne laisse passer que les molécules d’eau. Autrement dit, une membrane semi-perméable permet le passage de l’eau, mais bloque les ions (comme Na⁺, Ca²⁺, Cl⁻) et les molécules plus grosses (comme le glucose, l’urée, les bactéries de tous genres). L’efficacité et la rapidité de filtration dépendent du matériau utilisé pour la membrane d’osmose inverse. On utilise le plus fréquemment une membrane fabriquée à partir de composites de cellulose, de polyamide et de poylsulfone.
Voici mon avis au sujet des avantages essentiels de l’osmose inverse.
Vous obtiendrez une eau d’une pureté exceptionnelle. Les filtres d’osmose inverse vous permettent de boire une eau succulente, car ils éliminent à la fois le mauvais goût et les odeurs désagréables. L’entretien est minime, car il suffit de remplacer périodiquement les filtres. Le système d’osmose inverse est un investissement à un prix modeste.
En résumé, je vous confirme que disposer d’un osmoseur chez vous vous procurera une eau d’une qualité tout à fait exceptionnelle et ainsi que je vous l’ai dit, je recherche aussi être à la pointe des dernières découvertes. Ainsi, il existe sur le marché un nouveau type d’appareils d’osmoseur/hydrogéneur. Il s’appelle «OSMO-Hydro-top » Il s’agit d’un appareil qui purifie l’eau osmose ET hydrogénation. C’est ce que j’ai découvert pour vous au salon Water teck où je suis allé à Amsterdam, en novembre 2023.L’hydrogénisation réduit le stress oxydatif et agit contre l’inflammation et les radicaux libres. Pour hydrogéner il faut absolument une eau osmosée.